
Yvon TABURET
J'écris des pièces de théâtre, essentiellement des comédies,
depuis une vingtaine d’années.
J’ai commencé à écrire lorsque j’étais acteur et metteur en scène dans la troupe de théâtre de ma commune. A l’époque, nous avions
des difficultés à trouver des textes adaptés à nos attentes.
C'est ainsi que j’ai commencé à écrire.
L’accueil rencontré m’a incité à continuer, jusqu’au jour où un
éditeur m’a proposé d’être publié.
En paraphrasant Yves Robert qui le disait à propos du cinéma,
je dirais que j’écris du théâtre Populaire avec un grand P. Je
revendique la majuscule avec fierté et insistance parce que pour
moi, écrire du populaire, ce n’est pas forcément faire de la
''soupe'', mais c’est essayer d’être accessible au plus grand
nombre de spectateurs possible, y compris ceux qui n’ont pas de
culture théâtrale particulière.
Je le dis d’autant plus aisément que moi-même, je n’ai pas ou peu
de culture théâtrale. Si j’en avais eu, probablement que je n’aurais
alors jamais osé écrire une seule ligne. Mon «inculture» m’a
décomplexé et m’a permis d’écrire sans contraintes et sans
influences majeures. En revanche, nourri depuis l’enfance à la
bande dessinée et à la chanson, j’ai toujours été sensible au rythme, au découpage.
C’est pourquoi l’expression théâtrale que je propose privilégie l’événementiel, afin que le spectateur puisse
se dire : ''Que va t-il se passer ? Où cela va t-il nous emmener ?''
Le rythme et le rire, ingrédients indispensables dans une comédie, n’empêchent pas l’émergence de l’émotion
ou même de la réflexion ; ainsi plusieurs de mes pièces abordent, sous un aspect humoristique, les thèmes de
la tolérance vis à vis de la différence. (Différence de race dans "Les Parasites Sont Parmi Nous" différence de
culture dans "Un Réveillon à la Montagne". "On a Perdu le Youki" ou "Une Star en Campagne").